En France, près de 1 femme sur 5 vivra une relation toxique au cours de sa vie.*
Chaque année, environ 270 000 plaintes sont enregistrées.
Ces violences persistent dans toutes les CSP et toutes les cultures.

Or les violences intimes affectent considérablement le travail des victimes et leurs collègues :

• Baisse de productivité personnelle puis générale
• Erreurs cognitives et organisationnelles
• Absentéisme
• Développement de maladies chroniques et longue durée
• Problèmes relationnels
• Démissions inopinées

*Rapport Haut Conseil à l’Égalité

62% des femmes victimes de violences ayant porté plainte, sont SALARIÉES

Jusqu’à 50% des victimes reconnaissent l’impact négatif de ce qu’elles vivent sur leur travail.*

Si on écarte de ce chiffre, les étudiantes et les retraitées, on s’aperçoit que l’immense majorité des victimes de VIF sont DANS l’entreprise où elles passent les 2/3 de leur temps.
Mais surtout où elles ne sont PAS SURVEILLÉES par leur agresseur.

Un enjeu économique

L’entreprise doit agir pour se prémunir des risques en termes de :

• Productivité : les violences affectent directement les capacités cognitives des salariés concernés et génèrent beaucoup d’absences
• Cohésion : les violences impactent les collègues qui se sentent a minima gênés jusqu’à responsables du sauvetage de la victime
• Responsabilité : si un crime survient, l’enquête devra déterminer si les collègues directs ont fait preuve de non-assistance de personne en danger. La situation est extrêmement rare, mais non négligeable.

Le S de RSE

Mais surtout, l’entreprise aujourd’hui se doit de donner du sens et d’utiliser son impact possible pour contribuer à améliorer la société. C’est le principe de la démarche RSE. Or quoi de mieux pour incarner le S de RSE que la lutte contre des violences qui touchent près d’1 femme sur 5 au cours de sa vie ?

Des solutions adaptées à l’entreprise

• Le mouvement safe place propose des actions de bon sens POUR l’entreprise, à sélectionner selon leurs priorités.
• Nous ne demandons pas à l’entreprise (ni aux collègues) de se substituer à des thérapeutes, des travailleurs sociaux ou des institutions.
• Nous aidons les entreprises et les collègues à agir EN FONCTION DE CE QU’ILS SONT.

Pourquoi un mouvement ?

C’est la grande originalité du mouvement Safe Place : il est dynamique.
Il comprend 60 actions fixes et une partie évolutive co-construite dans la durée, sur la base du volontariat des entreprises partenaires.

Nous réfléchissons avec elles à des solutions pragmatiques liées à leur domaine d’activité qui bien sûr, ne menacent pas la pérennité économique.
Nous faisons connaitre le projet pour insuffler une dynamique sectorielle et à terme, une pratique de marché.
Parce qu’ensemble, on est plus forts.

Pour plus d’informations :

contact@mouvementsafeplace.com

*Étude Face

En France, près d’1 femme sur 5 connaitra une relation violente au cours de sa vie.
La grande majorité des victimes sont salariées.

86% des victimes sont des femmes et 87% des auteurs sont des hommes.

60% des victimes de féminicides n’avaient jamais reçu de violences physiques avant le jour de leur mort. Le point commun est le contrôle coercitif, uniquement détectable par des signaux faibles.

LA PARITÉ COMPLÈTE

Une parité femmes-hommes en entreprise qui ne tiendrait pas compte de l’impact sur les carrières des femmes des souffrances qu’elles subissent (en majorité), n’est pas une parité réelle.En comptabilité, on parle de coût complet pour inclure l’ensemble des facteurs de production d’un produit.Il faut adopter le même réflexe pour la parité.Tous les facteurs qui freinent la progression économique des femmes doivent être adressés dans les réponses de l’entreprise pour la parité.