Si la société est le problème, elle est aussi la solution.

Une démarche économique pour les entreprises, qui peut sauver la vie des collaboratrice.eurs victimes de violences intimes.
Une idée de Sarah Barukh pour l’association 125 et après, avec le soutien de Canal+ et l’ANDRH

Pourquoi les entreprises s'engagent contre les violences intimes ?
Le Label Mouvement Safe Place transforme les entreprises en espaces sécurisés pour les collaborateur·ices victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles (VSS) ou intrafamiliales (VIF). Ce label RSE innovant répond à un besoin urgent : en France, près d’une femme sur cinq sera victime d’une relation toxique et 270 000 plaintes sont déposées chaque année pour ces violences qui touchent toutes les catégories socioprofessionnelles.
Sarah Barukh, fondatrice de l’association « 125 et après » et membre du Haut Conseil à l’Égalité, a créé ce label pour faire de l’entreprise un acteur clé dans la protection des victimes de violences domestiques, tout en restant à sa juste place d’acteur économique.
Impact des violences intimes en entreprise : chiffres et conséquences
Impact des violences conjugales en entreprise : chiffres et conséquences
Les statistiques sont éloquentes : 16% des victimes de violences conjugales subissent des agressions jusque sur leur lieu de travail. 62% des victimes ayant porté plainte sont salariées, et la moitié d’entre elles reconnaît l’impact négatif sur leur travail.
Ces violences génèrent des coûts importants pour les entreprises :
- Diminution de la productivité
- Augmentation de l’absentéisme
- Erreurs professionnelles
- Problèmes de santé chroniques
- Démissions imprévues
Selon les études, les entreprises européennes perdent environ 2% du PIB (plus de 50 milliards d’euros) chaque année en raison de ces violences.
Le Label Safe Place poursuit plusieurs objectifs interconnectés
1. Protéger les collaborateurs victimes en créant un environnement de travail sécurisé où les victimes peuvent trouver soutien et accompagnement sans crainte de stigmatisation.
2. Réduire l’impact sur l’entreprise
Les violences intimes affectent considérablement le travail des victimes et de leurs collègues à travers :
- La baisse de productivité (personnelle puis générale)
- Les erreurs cognitives et organisationnelles
- L’absentéisme
- Le développement de maladies chroniques
- Les problèmes relationnels
- Les démissions inopinées
Les collègues sont également impactés par l’inquiétude, le sentiment de responsabilité et la nécessité de compenser le travail non effectué.
3. Atténuer les risques pour l’entreprise
- Risques économiques : perte de productivité, cohésion d’équipe fragilisée
- Risques RH : fluctuation de personnel, coûts de recrutement
- Risques juridiques : présence possible de l’agresseur sur le lieu de travail, risque de licenciement abusif
- Risques réputationnels : en cas d’incidents graves liés aux violences
- Risque de « double peine » pour la victime en cas de licenciement fondé sur une mauvaise interprétation des signaux faibles
4. Contribuer à une parité réelle
Une parité femmes-hommes en entreprise qui ne tiendrait pas compte de l’impact des violences sur les carrières des femmes (majoritairement victimes) ne serait pas complète. Le label promeut une « parité complète » qui adresse tous les facteurs freinant la progression économique des femmes.
5. Favoriser la réinsertion par le travail
Le label aide directement les victimes et anciennes victimes à se reconstruire par le travail, renforçant leur indépendance économique et leur capacité à sortir des situations de violence.
La lutte contre les VIF est donc un ENJEU ÉCONOMIQUE pour l’entreprise. Mais au-delà des questions de productivité, l’entreprise se doit de protéger ses effectifs et de donner du sens en contribuant à améliorer la société.
L’idée du mouvement SAFE PLACE est d’incarner le S de RSE par la lutte contre les violences conjugales avec des solutions adaptées à l’entreprise.
Ils collaborent déjà avec nous
Rejoignez le mouvement SAFE PLACE
IMPACT. COHÉSION. BIENVEILLANCE. PRODUCTIVITÉ.
Il suffit de vous inscrire et de vous engager à adopter 3 actions cette année parmi les 60 proposées.
L’autre grande originalité du mouvement SAFE PLACE, c’est qu’il est dynamique et participatif.
Pour cela, si vous le souhaitez, nous vous proposons dans un second temps de réfléchir ensemble.
En fonction de votre secteur et vos valeurs, nous imaginons de nouvelles initiatives à fort impact pour que vous puissiez contribuer à lutter contre les violences conjugales selon vos capacités. Bien sûr, ces initiatives ne doivent pas menacer la pérennité économique de votre entreprise.
Quand le projet est fixé, nous le faisons connaitre pour insuffler une dynamique sectorielle et à terme, une pratique de marché.
Parce qu’ensemble, on est plus forts.

L’association 125 et après
Découvrez la boîte à outils 125 et après sur le site de l’association.
Guides, tests, formations grand public et en entreprise.

Le livre 125 et des milliers
125 personnalités de la littérature, des mondes politiques et artistiques, prennent la plume pour raconter l’emprise, les schémas communs aux féminicides et le rôle de la société dans ces assassinats.

Le Test “Suis-je victime de violences ?”
Ce test, spécialement conçu pour cette campagne, vise à aider les femmes sous emprise à prendre conscience de leur situation.
Il est accompagné d’un QR code pour une diffusion facile dans des lieux publics, tels que les toilettes, les salles d’attente de médecins et les halls d’immeubles.

Podcast "Rester vivantes"
5 épisodes pour identifier et argumenter contre les 5 principales idées reçues sur les violences au sein du couple qui freinent l’identification, la prise de conscience du danger et donc la prévention. Le podcast a été pensé par Sarah Barukh, auteure de 125 et des milliers et est animé par Julie Mamou-Mani entourées de spécialistes du sujet : médecins, avocats ou encore associatifs.

La série de portraits vidéos d’anciennes victimes
La vie sera belle où celles qui s’en sont sorties expliquent leur parcours, leur plan de départ et ce qu’elles auraient aimé savoir avant.